Drosera, Dionaea, Sarracenia... die großen Familien der fleischfressenden Pflanzen

Drosera, Dionaea, Sarracenia... die großen Familien der fleischfressenden Pflanzen

Mieux connaître cette famille fascinante

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Geändert der Dienstag, 3. Juni 2025  durch Leïla 6 min.

Étranges, fascinantes, parfois un peu inquiétantes… Les plantes carnivores ne laissent personne indifférent. Elles intriguent autant par leur apparence que par leur mode de vie, à mi-chemin entre le végétal et le piège vivant. Contrairement à la plupart des plantes, elles ne se contentent pas de puiser leurs nutriments dans le sol : elles les cherchent ailleurs… chez les insectes.

Pour survivre, certaines ont développé des techniques de chasse redoutablement efficaces. Mais toutes ne capturent pas leurs proies de la même manière !

Dans cet article, explorez les grandes familles de plantes carnivores telles les Dionaea, Drosera, Sarracenia, et quelques autres plus discrètes, pour comprendre comment elles fonctionnent, où elles vivent, et comment les cultiver chez soi. Prêt.e pour un voyage au cœur du végétal carnivore ?

Schwierigkeit

Pourquoi certaines plantes sont devenues carnivores ?

Une plante carnivore n’a pas choisi la voie la plus simple : au lieu de se contenter de puiser des nutriments dans le sol, elle a développé des stratégies étonnantes pour attirer, capturer, puis digérer de petites proies, le plus souvent des insectes. Mais pourquoi une telle adaptation ?

La réponse se trouve dans les milieux dans lesquels ces plantes ont évolué : tourbières acides, sols marécageux, zones très pauvres en éléments nutritifs. Dans ces environnements extrêmes, les racines ne trouvent pas suffisamment d’azote ou de phosphore, deux nutriments essentiels à la croissance. Face à cette carence, certaines espèces ont contourné le problème en se tournant vers une autre source : le monde animal.

Cette évolution a donné naissance à une incroyable diversité de mécanismes de capture. Selon les familles, on distingue principalement trois types de pièges :

  • les pièges actifs, comme ceux de la Dionaea, qui se referment rapidement sur leur proie ;

  • les pièges collants, comme chez les Drosera, dont les feuilles sont couvertes de mucilage visqueux ;

  • les pièges passifs, comme les urnes des Sarracenia, qui capturent par simple chute.

Cette adaptation fascinante montre à quel point les plantes se montrent inventives quand il s’agit de survivre.

Plante carnivore Dionaea – L’iconique attrape-mouche

Quand on pense à une plante carnivore, c’est souvent Dionaea muscipula, la célèbre „attrape-mouche“, qui nous vient en tête. Originaire des zones humides de Caroline du Nord et du sud aux États-Unis, cette plante est devenue une véritable star, autant pour son apparence unique que pour son mécanisme de capture spectaculaire.

Un piège digne d’un film de science-fiction

Le Dionaea possède des feuilles modifiées en forme de mâchoires bordées de cils. À l’intérieur, de petits poils sensitifs déclenchent la fermeture du piège lorsqu’ils sont touchés deux fois, ou par deux poils différents, en moins de 20 secondes. Ce système astucieux évite les fermetures inutiles à cause de la pluie ou de débris.

Une fois la proie capturée (souvent une mouche ou une petite araignée), la plante referme son piège hermétiquement et commence la digestion grâce à des enzymes. Cette phase dure plusieurs jours, après quoi le piège se rouvre. Les restes non digestibles, souvent des morceaux de carapace ou des ailes, restent visibles à l’intérieur, jusqu’à ce que la pluie ou le vent les emportent… ou que le piège finisse par se décomposer.

Une plante qui demande quelques attentions

L’Attrape-mouches est spectaculaire, mais un peu exigeante en culture. Elle a besoin :

  • d’un substrat très pauvre, type tourbe blonde + sable ou perlite, sans engrais ;

  • d’une eau très pure, comme l’eau de pluie ou l’eau osmosée ;

  • d’un maximum de lumière directe, au moins 5-6 heures par jour ;

  • et d’une période de repos hivernal, avec des températures plus fraîches et moins de lumière.

Avec ces conditions réunies, elle peut vivre plusieurs années, produire de nouveaux pièges, voire fleurir au printemps.

plante carnivore Dionée

Dionaea ou attrape-mouches

Plante carnivore Drosera – Les tentacules gluants

Si le Dionaea attire l’attention par ses mâchoires rapides, les Drosera impressionnent par leur délicatesse… et leur efficacité ! Ces plantes forment l’un des genres de plantes carnivores les plus vastes, avec près de 200 espèces réparties dans le monde entier, du Canada à l’Australie.

Des feuilles couvertes de perles mortelles

Les Drosera sont reconnaissables à leurs feuilles couvertes de poils glanduleux qui sécrètent un liquide visqueux brillant comme de la rosée. Ces gouttelettes attirent les insectes, qui se retrouvent vite englués en essayant de s’en libérer. Plus ils bougent, plus ils s’emmêlent.

Certaines espèces, comme Drosera capensis, vont même replier leurs tentacules pour emprisonner encore mieux la proie. Une fois immobilisée, la plante libère des enzymes digestives pour en extraire les nutriments.

Une grande variété de formes et d’environnements

Les Drosera peuvent être :

  • en rosette au ras du sol (comme Drosera rotundifolia, typique des tourbières européennes),
  • dressés sur une tige (comme Drosera capensis, très populaire chez les amateurs),
  • ou même grimpants (comme certaines espèces australiennes étonnantes).

Chaque espèce a ses besoins spécifiques, mais en général, elles aiment :

  • un substrat acide et pauvre (tourbe + perlite),
  • une bonne humidité ambiante,
  • et beaucoup de lumière sans soleil brûlant direct.

Elles sont un excellent point de départ pour les débutants, car certaines espèces sont très tolérantes et prolifiques.

plante carnivore Drosera

Les Droseras, assez simples pour commencer avec la culture des plantes carnivores

Plante carnivore Sarracenia – Les élégantes trompettes

Avec leurs longues urnes colorées dressées vers le ciel, les Sarracenia ne passent pas inaperçues. Originaires d’Amérique du Nord, ces plantes carnivores se distinguent par leur élégance… mais aussi par leur redoutable efficacité.

Des pièges passifs, mais impitoyables

Les feuilles des Sarracenia sont transformées en tubes profonds, souvent striés de rouge et bordés de nectar pour attirer les insectes. Le bord supérieur (ou „opercule“) empêche la pluie de remplir l’urne, tout en guidant la proie vers l’entrée.

Une fois à l’intérieur, l’insecte glisse sur une surface cireuse, tombe au fond et ne peut plus remonter à cause des poils dirigés vers le bas. Il est alors digéré lentement par des enzymes ou par des bactéries naturelles présentes dans l’eau de l’urne.

Une grande diversité de formes et de couleurs

Il existe plusieurs espèces de Sarracenia, comme :

  • Sarracenia purpurea, aux urnes basses et trapues, souvent remplies d’eau de pluie ;
  • Sarracenia flava, haute et jaune, capable de dépasser 80 cm ;
  • ou Sarracenia leucophylla, spectaculaire avec ses motifs blancs veinés de rouge.

Toutes ont en commun leur amour du soleil (6 à 8 heures par jour) et un substrat très pauvre, toujours bien humide.

Facile à cultiver en extérieur

Les Sarracenia se plaisent particulièrement en pot à l’extérieur, sur un balcon ou une terrasse. Elles résistent bien au froid (jusqu’à -10 °C pour certaines espèces) et apprécient une vraie dormance hivernale, essentielle à leur santé.

Avec un bon arrosage à l’eau de pluie et un peu de patience, elles deviennent vite des vedettes du jardin.

plante carnivore Sarracenia

Les Sarracenias, et leur long tube

Autres familles de plantes carnivores à découvrir

Si Dionaea, Drosera et Sarracenia sont les plus connues, l’univers des plantes carnivores est bien plus vaste. Certaines familles moins célèbres regorgent aussi de merveilles botaniques, parfois encore plus surprenantes !

Nepenthes – Les pièges suspendus des tropiques

Surnommées „plantes à urnes“, les Nepenthes viennent principalement d’Asie du Sud-Est et poussent dans des milieux tropicaux. Elles produisent de longues tiges et des pièges en forme d’amphores suspendues, parfois grandes comme une bouteille !

  • Chaque urne est remplie d’un liquide digestif.

  • L’insecte glisse le long du rebord lisse et tombe dans le piège.

  • Certaines espèces attrapent même de petits vertébrés !

Elles sont souvent cultivées en serre chaude ou en terrarium, car elles demandent chaleur, humidité constante et une bonne circulation de l’air.

Cephalotus – Le petit piège d’Australie

Originaire du sud-ouest de l’Australie, le Cephalotus follicularis ressemble à un mélange entre une Sarracenia miniature et une plante succulente. Ses petites urnes trapues sont à la fois mignonnes et efficaces.

C’est une plante plus exigeante qui aime :

  • un climat tempéré et stable,

  • un substrat bien drainant,

  • et peu d’arrosage en hiver.

Heliamphora – Les attrape-nuages vénézuéliens

Les Heliamphora, ou „plantes-marais du soleil“, vivent dans les Tepuy — Wikipédia(hauts plateaux brumeux) du Venezuela et de Guyane. Elles ressemblent aux Sarracenia mais avec des urnes plus fines, souvent ouvertes et sans opercule.

Elles demandent :

  • une forte humidité constante,

  • des températures fraîches la nuit,

  • et beaucoup de lumière douce.

Elles sont surtout réservées aux amateurs avancés, mais leur grâce vaut l’effort !

Utricularia – Les pièges invisibles sous l’eau ou sous terre

Moins connues, mais tout aussi étonnantes, les Utricularia, ou utriculaires, forment le plus grand genre de plantes carnivores, avec plus de 200 espèces ! Elles se distinguent par leurs pièges minuscules en forme de vessie, appelés utricules, qui aspirent littéralement leurs proies (petits invertébrés aquatiques ou du sol) en une fraction de seconde.

  • Certaines vivent sous l’eau, comme Utricularia vulgaris, très présente dans les mares.

  • D’autres poussent en milieu terrestre, parfois dans la mousse ou la tourbe.

  • En bonus, leurs fleurs sont souvent fines et délicates.

Elles sont idéales en terrarium humide ou en bassin naturel.

plantes carniovres Nepenthes

Les urnes des Nepenthes

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